Le prochain stage / Du 26 au 31 juillet 2025 / Alain Verdier & Alain Guillabert / Biscarrosse
Avec l’Aïkido, vous êtes sur la voie
d’un art martial d’origine japonaise
qui se pratique à deux, avec pour objectif d’utiliser la force du partenaire pour construire une technique permettant de se défendre sans violence.
d’une discipline sans compétition sportive
ayant préservé son caractère authentique, se distinguant ainsi des autres arts martiaux qui sont orientés principalement vers le mode compétitif.
d’une pratique dynamique, complète et moderne
qui ne comporte pas d’opposition, pour trouver votre équilibre au quotidien. Dans cet esprit, la pratique de l’Aïkido est accessible à tous.
Le terme aïkido est un assemblage de trois kanji : 合 (aï / union), 気 (ki / énergie) et 道 (do / voie). Sa traduction littérale, « voie de l’union des énergies », reste une énigme pour le profane et mérite une explication. Trois principes au cœur de la pratique vont permettre d'apporter cette explication.
Le 1er principe est la connaissance formelle des techniques. Les techniques d'Aïkido, imaginées pour le fondateur de la discipline Maître Morihei Ueshiba, forment le socle de l'apprentissage. Elles ne sont pas le but mais le moyen d'accéder à cet art martial unique. Ce 1er principe constitue le support de la pratique, la voie, le DO.
Le 2ème principe est celui de la construction des techniques. Chaque technique s'articule autour de trois moments clés : d'abord le placement initial, puis la création du déséquilibre et enfin la conduite du déséquilibre jusqu'à la projection ou l'immobilisation. L'essence de ce 2ème principe est le mouvement et il représente l'énergie, le KI.
Le 3ème principe est le respect de l'intégrité. Respecter son intégrité et celle de son partenaire suppose de renoncer à une volonté de domination au profit d'un esprit de construction (attitude, unité du corps, contrôle des émotions...). La recherche est donc orientée vers une résolution pacifique du conflit. Ce 3ème principe exprime la non opposition, la concordance, l'harmonisation avec le partenaire, l'unité, le AI.
Yamaguchi sensei
Bouger, même quand on est tenu fermement.
Commencer la pratique en douceur, avec toujours quelque part une sensation de mouvement. Peu importe la force de la saisie. Bouger comme quand on marche, doucement, complètement libre. Le geste est coulant, à l’image de la ligne de l'épée qui peut toujours suivre son cours. Comme dans les vieilles histoires de guerriers qui avaient une pratique de l'épée très fluide.
Fluide mais ferme, relâchée et pourtant puissante. Le Budo est plein de ces concepts ambivalents, voire opposés, souvent énigmatiques. Mouvement dans le calme, calme dans le mouvement… Toujours en mouvement et pourtant toujours immuable…
On dirait des « koans zen » à la différence que, grâce à l'expérience accumulée par notre corps, nous pouvons prétendre à une compréhension éclairée de ces idées. Nous forgeons notre corps et notre esprit au lieu de simplement apprendre des techniques.
Nous obtenons cela par une « bonne pratique », sincère et fondatrice. Faire un aïkido juste et non pas faire juste de l’aïkido. Alors, peu importent les attaques. Saisir ou être saisi, frapper ou être frappé… Tout cela devient une seule et même chose.
« La voie est sous vos pieds »
« Celui qui atteint son but a manqué tout le reste »
« Le but de la pratique est la pratique elle-même »
« Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté »
« Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as »
« Quand l'élève est prêt, le Maître apparaît »
« Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt... Il ne sert à rien de discuter »
« Le courant rapide n'a pas emporté la lune »